Le campagnol est un petit rongeur (notamment le campagnol terrestre Arvicola terrestris et le campagnol des champs Microtus arvalis) qui creuse des galeries sous les vergers. Il se nourrit des racines et de l'écorce au collet des arbres, provoquant affaiblissements, chutes et parfois la mort des sujets infestés.
Les campagnols vivent en colonies et creusent un réseau de galeries souterraines. Leur reproduction est rapide : une femelle peut produire plusieurs portées par an (jusqu'à 30 petits). Leur population varie selon les conditions climatiques et la pression des prédateurs.
- Ronge les racines des jeunes arbres, affaiblissant la plante voire provoquant sa mort
- Déchaussement de l'arbre par creusement sous le collet
- Galeries visibles au pied des arbres, parfois accompagnées de terre fraîche
- Peut entraîner des pertes importantes en verger ou en plantation récente
Prévention :
- Maintenir les herbes basses au pied des arbres pour éviter leur couverture
- Installer des perchoirs à rapaces (buse, chouette) pour favoriser la prédation naturelle
- Proposer des piquets ou abris à hermines, prédateur efficace des campagnols
- Utiliser des grillages anti-rongeurs : lors de la plantation, on peut entourer la motte ou le système racinaire d'un grillage à mailles fines (inox ou galvanisé) pour empêcher les campagnols d'accéder aux racines. Ce dispositif est particulièrement utile pour les jeunes arbres.
Traitements :
- Piégeage mécanique (pièges à pince dans les galeries)
- Appâts à base de blé émétiqué ou raticides homologués (en respectant les règles de sécurité)
Tous les arbres fruitiers sont sensibles au campagnol, notamment les jeunes plantations de pommiers, poiriers, pruniers ou cerisiers. Il n'existe pas de variétés résistantes à proprement parler, mais les arbres greffés sur porte-greffes vigoureux peuvent parfois mieux supporter les attaques.
Jadis redouté des paysans, le campagnol faisait l'objet de battues organisées dans certains villages. Des primes étaient parfois versées en fonction du nombre de queues rapportées. Aujourd'hui, l'approche se veut plus écologique, en valorisant les prédateurs naturels dans une logique d'équilibre écologique.
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