Mulot
Description

Le mulot est un petit rongeur nocturne, proche de la souris, identifiable par ses grands yeux et ses longues oreilles. Il fréquente les vergers, jardins et haies, où il peut causer des dommages en grignotant les racines, les écorces ou même les fruits tombés au sol.

Biologie

Le mulot (Apodemus sylvaticus) vit en lisière des bois, haies, ou vergers. Omnivore, il se nourrit de graines, racines, fruits et insectes. Il est actif surtout la nuit. Reproduction rapide : plusieurs portées par an. Il niche dans des galeries peu profondes ou sous des tas de branches.

Dégâts et risques

- Rognage des racines et de l'écorce au niveau du collet, en particulier en hiver
- Dégâts sur semis ou jeunes plantations
- Contamination de fruits tombés (via urine ou morsures)
- Moindre impact que le campagnol, mais nuisible si population élevée

Traitement et prévention

Prévention :
- Débroussailler les abords et maintenir le sol net au pied des arbres
- Favoriser les prédateurs (rapaces, renards, hermines)
- Proposer des nichoirs à chouettes ou des piquets pour rapaces nocturnes
- Utiliser un grillage anti-rongeurs autour des jeunes arbres, enterré sur 30 cm de profondeur environ, pour prévenir l'accès aux racines

Traitements :
- Pièges à appât (tapettes, boîtes à ressort) placés le long des galeries
- Utilisation ponctuelle de raticides si la pression est forte (en dernier recours et en respectant les précautions)

Variétés sensibles / résistantes

Les jeunes arbres fruitiers sont les plus exposés. Il n'existe pas de variétés réellement résistantes au mulot, mais les porte-greffes vigoureux et un bon paillage minéral peuvent réduire l'attractivité du site.

Note historique

Moins craint que le campagnol, le mulot a longtemps été toléré dans les vergers traditionnels. Cependant, les changements de pratiques agricoles et la raréfaction de ses prédateurs naturels ont parfois entraîné une augmentation de ses populations, nécessitant une gestion adaptée.

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